Les JLR Suisse disent Non aux initiatives agricoles et Oui à la loi Covid-19
Lors de l’assemblée des délégués de ce jour, les Jeunes Libéraux-Radicaux Suisse ont pris position sur trois objets nationaux soumis au vote en juin prochain. Les JLRS disent clairement oui à la loi Covid-19. Ils refusent par ailleurs les deux initiatives agricoles (pesticides et eau propre). Il est nécessaire d’agir, mais les solutions proposées ne sont satisfaisantes d’un point de vue libéral. En janvier les Jeunes Libéraux-Radicaux avaient décidé de laisser la liberté de vote sur la loi sur le CO2 et dit non à la nouvelle loi fédérale sur les mesures policières de lutte contre le terrorisme (MPT).
Initiative anti-pesticides : L’initiative sur les pesticides a été rejetée à la quasi-unanimité par notre base. Elle demande l’interdiction des pesticides de synthèse. Si l’initiative est adoptée, la Suisse sera privée d’outils importants pour protéger efficacement les produits agricoles. Cela conduirait à une atteinte à la sécurité d’approvisionnement. En raison de la production entravée, les prix des denrées alimentaires dans le commerce de détail augmenteraient. Les producteurs suisses de denrées alimentaires orientés vers l’exportation seraient désavantagés par rapport à leurs concurrents étrangers. Enfin, l’initiative touche principalement les consommateurs.
Initiative eau propre : Une majorité des JLR rejette l’initiative sur l’eau potable. En cas de oui à l’initiative, en raison des exigences écologiques strictes, la Suisse produirait automatiquement moins de nourriture sur son territoire. Pour compenser cette sous-production, il faudrait importer des aliments de l’étranger, ce qui entraînerait une pollution environnementale supplémentaire à l’étranger.
Loi Covid-19 : Les JLRS disent clairement oui à la loi Covid-19. Elle fournit la base juridique et la sécurité pour pouvoir poursuivre les mesures de soutien financier des particuliers et des entreprises aussi longtemps que nécessaire. La loi a été élaborée dans le cadre du processus démocratique ordinaire, avec la participation des cantons, des partenaires sociaux et du Parlement. En outre, le Parlement continue de se prononcer sur toutes les demandes de crédit présentées par le Conseil fédéral.