La révolution du vélo-cargo n’a pas lieu : les électeurs suisses rejettent le projet de pauvreté des jeunes verts !
L’initiative sur la responsabilité environnementale exigeait une réduction drastique de 67% de la consommation de ressources en seulement dix ans. Cela aurait non seulement réduit massivement la prospérité de la Suisse, mais aurait également nécessité des mesures coercitives extrêmes, déstabilisant ainsi l’économie et la société. Aujourd’hui, seuls des pays comme l’Afghanistan, Haïti ou Madagascar remplissent ces exigences – non pas en raison d’une innovation durable, mais en raison de leur faible niveau de prospérité. Les électeurs suisses ont bien fait d’enterrer l’initiative des Jeunes Verts en toute clarté.
La campagne des Jeunes Libéraux-Radicaux a convaincu
Avec leur campagne sur la police du climat, les Jeunes Libéraux-Radicaux Suisses ont montré quelles seraient les conséquences d’une acceptation de l’initiative dans la vie quotidienne. Le personnage de la campagne, la policière du climat, a été établi comme symbole largement efficace pour les mesures de contrainte étatiques qui menacent. Il a ainsi été possible de montrer comment notre quotidien aurait été bouleversé après l’acceptation hypothétique de l’initiative sur la responsabilité environnementale, respectivement quelles auraient été les restrictions drastiques qui nous auraient menacé. Malheureusement, la police climatique reste d’actualité au-delà du dimanche de la votation. Les Verts de gauche ne manqueront pas une occasion de vouloir intervenir dans la vie de la population suisse par des prescriptions et des interdictions. Les Jeunes Libéraux-Radicaux continueront de s’y opposer avec engagement.
Résultat très clair : la révolution des vélos-cargos n’a pas eu lieu
Jonas Lüthy, président des Jeunes Libéraux-Radicaux Suisses, évalue le résultat provisoire de la votation comme suit : « Jusqu’à présent, les citoyens suisses ont généralement reconnu que les initiatives dépassaient largement leur objectif et avaient un effet contre-productif, le résultat n’est donc pas très surprenant. Néanmoins, ce résultat clair est extrêmement réjouissant. Il est clair que la population suisse n’est pas intéressée par une révolution verte des vélos-cargos. Il faut continuer à s’attaquer aux défis du changement climatique et les résoudre avec des idées adaptées à la réalité. »
La voie est libre pour une politique climatique libérale
Par le passé déjà, la Suisse a montré que croissance économique et protection du climat n’étaient pas contradictoires : Depuis 1990, la Suisse a plus que doublé sa création de valeur industrielle grâce au progrès et à l’innovation, tout en réduisant ses émissions de près de la moitié. Les Jeunes Libéraux-Radicaux Suisses soutiennent les engagements que la Suisse a pris en signant l’Accord de Paris. Ceux-ci doivent être mis en œuvre en tenant compte de la transparence des coûts et du principe du pollueur-payeur. Contrairement à ce qu’aurait entraîné l’initiative, la politique climatique suisse doit être effectivement durable et pouvoir être soutenue par toutes les couches de la société.