La grève des femmes utilisée pour servir l’agenda politique de la gauche – les femmes bourgeoises ripostent !
La grève des femmes utilisée pour servir l’agenda politique de la gauche – les femmes bourgeoises ripostent !
Cette année, la grève féministe se déroule sous le mot d’ordre « Non à l’arnaque sur nos rentes LPP ». Les jeunes politiciennes bourgeoises ne se laissent pas faire.
Plusieurs femmes des Jeunes Libéraux-Radicaux, des Jeunes du Centre et des Jeunes UDC prennent part à la grève des femmes en protestant en faveur de la réforme de la LPP sur laquelle nous voterons le 22 septembre prochain. La réforme comble les lacunes actuelles dans le 2ème pilier pour les personnes travaillant à temps partiel ou cumulant plusieurs jobs. Les femmes en profiteront tout particulièrement.
Une étude réalisée sur mandat de l’organisation faîtière des femmes alliance F a montré que la réforme de la LPP permettra à quelque 359’000 personnes, dont 275’000 femmes, d’obtenir une rente plus élevée. Les femmes profitent donc bien plus que la moyenne de la réforme.
Les syndicats instrumentalisent de plus en plus la grève des femmes pour leurs intérêts politiques, en attisant peurs et incertitudes. Les femmes des jeunes partis bourgeois se défendent. La réforme de la LPP est un compromis largement soutenu. Celles et ceux qui défendent les intérêts des femmes voteront clairement OUI à la réforme de la LPP le 22 septembre.
Melanie Racine, vice-présidente des Jeunes Radicaux Suisse
« Les syndicats et la gauche utilisent la grève des femmes pour leurs projets politiques. Nous, Jeunes Libéraux-Radicaux, nous y opposons. Les femmes sont une fois de plus présentées comme des victimes, alors que la réforme de la LPP apporte de nombreux avantages. Avec la réforme LPP, les personnes travaillant à temps partiel seront également assurées ».
Nina Gisler, vice-présidente des Jeunes du Centre Suisse
« En Suisse, les rentes des femmes sont inférieures d’environ un tiers à celles des hommes. La réforme de la LPP est une étape importante dans la résolution de ce problème : elle permet enfin de mieux assurer le travail à temps partiel et les bas salaires, ce dont profiteraient de nombreuses femmes. »