En finir avec le financement étatique de la politique : les Jeunes Libéraux-Radicaux demandent l’arrêt des subventions pour les partis et les syndicats de jeunes afin d’atteindre les objectifs du Conseil fédéral en matière d’économies
La Confédération doit faire des économies ! Pour la mise en œuvre concrète de cet objectif, le Conseil fédéral a présenté en septembre diverses, parmi lesquelles nous trouvons la réduction de 10% des subventions pour l’encouragement des enfants et des jeunes. Les partis et les syndicats de jeunes (par ex. les Jeunes Socialistes, les Jeunes UDC, la Jeunesse Unia, Travail.Suisse, mais aussi les Jeunes Libéraux-Radicaux) font aussi partie des bénéficiaires de ces subventions fédérales.
Le Conseil suisse des activités de jeunesse (CSAJ) et d’autres associations demandent dans une pétition que la Conseil fédéral renonce à une réduction du crédit de la LEEJ. Mais si tout le monde monte au créneau dès qu’il est lui-même concerné, il ne sera pas possible de faire des économies. Par la suite, il faudrait inévitablement augmenter les impôts, ce que les Jeunes Libéraux-Radicaux veulent éviter à tout prix.
Les Jeunes Libéraux-Radicaux reconnaissent le rôle important des associations pour les enfants et les jeunes. Toutefois, pour atteindre l’objectif du Conseil fédéral, des coupes sont nécessaires. Les Jeunes Libéraux-Radicaux demandent donc que la Confédération supprime les subventions pour les partis et syndicats de jeunes sans les remplacer. Si les fonds qui leurs sont aujourd’hui alloués sont supprimés, la Confédération économisera plus d’un million de francs par an. Cela correspond à 14% des subventions selon l’art. 7, al. 2 de la LEEJ. Si l’on renonce à subventionner les organisations politique, il faudra économiser moins sur les autres types d’organisations de jeunes, comme les scouts par exemple. Les Jeunes Libéraux-Radicaux appellent l’ensemble des partis et syndicats de jeunes à se joindre à cette revendication.
Jonas Lüthy, président des Jeunes Libéraux-Radicaux Suisse, constate : « Les partis et syndicats de jeunes ne devraient plus être financés par l’argent du contribuable. Avec notre demande de suppression du soutien financier à ces organisations, tous les camps politiques seraient touchés de la même manière. » Lüthy poursuit : « Si toutes les organisations politiques jouent le jeu, nous pourrons contribuer ensemble à rétablir l’équilibre des finances publiques suisses sans imposer de charge supplémentaire aux contribuables. »