Communiqué de presse des Jeunes Libéraux-Radicaux Suisse
Samedi dernier, environ 250 Jeunes Libéraux-Radicaux (JLR) de toute la Suisse se sont réunis à Lucerne pour le Congrès du parti. Les JLRS disent oui à la loi sur la transplantation et oui à Frontex. La campagne contre la loi sur le cinéma débute cette semaine.
Non au nouvel impôt sur le cinéma et au quota de films au détriment des consommateurs
La nouvelle loi sur le cinéma contraint les fournisseurs de streaming suisses et étrangers tels que oneplus, Netflix, Amazon ou Disney+ à verser chaque année au moins 4% de leur chiffre d’affaires brut réalisé en Suisse à l’industrie cinématographique helvétique ; à défaut, ils devront verser une taxe correspondante à l’Office fédéral de la culture. En outre, les acteurs concernés doivent désormais réserver au moins 30% de leur catalogue de films à des productions européennes et bien les mettre en évidence. La nouvelle obligation d’investissement équivaut à un impôt sur le cinéma : ce sont des moyens qui sont retirés aux acteurs concernés et redistribués. Le nouvel impôt sur le cinéma est totalement inutile, car la création cinématographique locale est déjà subventionnée chaque année à hauteur de bien plus de 120 millions de francs. Il s’agit d’une atteinte flagrante à la liberté économique ! De plus, les chaînes privées suisses devront désormais passer plus fortement à la caisse, ce qui est inutile. Cela aussi nuit à la place économique suisse. Matthias Müller, président des Jeunes Libéraux-Radicaux Suisse, déclare : « L’impôt sur les films est une attaque frontale contre le porte-monnaie des consommateurs. Le quota de films de l’UE est du paternalisme pur et simple ».
La loi sur la transplantation conduit à une meilleure information
Actuellement, plus de 50% de la population ne consigne pas par écrit sa volonté de donner ses organes et ne communique pas non plus à ses proches si elle souhaite en faire don. En cas d’urgence, environ 60% des proches refusent le don d’organes au moment du choc. La révision de la loi permet d’obliger la population à se pencher sur le sujet et d’obliger les personnes qui ne souhaitent pas donner leurs organes à consigner leur décision par écrit. Cette révision vise à mieux informer la population et permettre ainsi un plus grand nombre de dons. Les délégués suivent le Conseil fédéral et le Parlement par 166 oui contre 14 non et 5 abstentions.
La Suisse risque une exclusion de Schengen-Dublin
La pression sur les frontières de l’Europe s’accroît. L’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) a donc besoin de plus de soutien financier, personnel et matériel. La Suisse doit y contribuer. Un non à Frontex aurait pour conséquence que la Suisse perdrait automatiquement son statut de membre de Schengen. Or, la coopération au sein de l’espace Schengen est importante pour le travail de recherche quotidien des autorités de sécurité. Les délégués suivent le Conseil fédéral et le Parlement par 171 oui, aucune voix contre et 6 abstentions.