Les Jeunes Libéraux-Radicaux suisses félicitent M. Pfister pour son élection au Conseil fédéral. La répartition des départements est désormais claire : le nouveau conseiller fédéral du Centre doit remettre en ordre le Département de la Défense (DDPS) – la réussite est impérative. Les enjeux sont trop importants.
Insécurité transatlantique : une Suisse sans protection sous pression
Martin Pfister doit agir, car la sécurité européenne est sous une pression extrême. La nouvelle administration américaine laisse planer un doute sérieux quant à son engagement militaire en faveur de l’Europe. Cette situation est d’autant plus préoccupante que l’Europe – et en son cœur la Suisse – a échoué à construire une infrastructure de sécurité suffisante. La capacité de défense de la Suisse, en tant que pays neutre et armé, doit être rétablie au plus vite.
Augmenter les dépenses de défense à au moins 2 % du PIB !
Seul un pays sûr permet à ses citoyens de s’épanouir librement. C’est pourquoi garantir la sécurité est la mission première d’un État libéral. Pour protéger la Suisse et restaurer sa capacité de défense, les Jeunes Libéraux-Radicaux suisses exigent davantage de fonds pour l’armée : d’ici 2030, le budget de la défense doit atteindre au moins 2 % du PIB. Un conseiller fédéral Pfister de premier ordre ne pourra réussir que si le Parlement lui alloue les ressources nécessaires.
Plus de défense, moins de subventions !
La restauration de la capacité de défense ne doit pas être financée par de nouvelles taxes. Le rapport sur les subventions de l’Institut de politique économique (IWP) révèle que, pour 2023, environ 38 milliards de francs de subventions sont, d’un point de vue théorique, discutables voire superflues, générant plus de nuisances que de bénéfices. Ainsi, en analysant le budget fédéral de 86.5 milliards de francs, on constate qu’un espace financier existe bel et bien, mais que la volonté politique manque pour accorder à la sécurité de la population suisse la priorité qu’elle mérite. Tous les acteurs, des chasseurs de subventions de gauche aux lobbies agricoles, doivent désormais accepter que l’ère des dividendes de la paix est révolue. Poursuivre comme auparavant ne doit plus être une option.
Jonas Lüthy, président des Jeunes Libéraux-Radicaux suisses, déclare : « De la capacité de défense suisse, il ne reste pratiquement plus rien. Le conseiller fédéral Pfister a la responsabilité de remettre de l’ordre au DDPS et de garantir que la Suisse puisse à nouveau se défendre militairement. Pour y parvenir, nous, Jeunes Libéraux-Radicaux, exigeons qu’au moins 2 % du PIB soient investis dans l’armée d’ici 2030. Il est également clair que cette restauration de notre capacité de défense ne doit pas être financée par de nouvelles taxes, car la Confédération dispose déjà de fonds en suffisance. »
Enfin, les Jeunes Libéraux-Radicaux remercient les rares candidats du Centre, Martin Pfister et Markus Ritter, d’avoir accepté de se porter candidats et d’assumer des responsabilités pour la Suisse. Nous souhaitons au conseiller fédéral Pfister beaucoup de force et de succès dans sa nouvelle fonction.