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1er mai : Le monde du travail a besoin d’une mise à jour libérale

Chaque année, les partis de gauche et les syndicats descendent dans la rue pour célébrer le 1er mai. Ce qu’il en reste souvent : chaos, déprédations et dérives idéologiques. En réalité, il y a peu de raisons de faire la fête pour la population active de ce pays : les atteintes toujours plus massives à la liberté économique étouffent les entreprises et leurs collaborateurs. Dans un contexte de guerres commerciales croissantes et d’érosion des atouts de la Suisse en tant que place économique, il est grand temps d’assouplir les restrictions parfois rigides du monde du travail. Plutôt que davantage de régulation, il faut plus de liberté – dans l’intérêt de tous. Dans un plan en trois points, les Jeunes Libéraux-Radicaux exigent un monde du travail moderne, où la performance est de nouveau valorisée, l’innovation facilitée et les opportunités accrues.

 

Un droit du travail flexible plutôt que des prescriptions rigides

Le monde du travail a fondamentalement changé – la loi sur le travail date, elle, d’une autre époque. Des règles rigides sur les horaires ne correspondent plus à la réalité du télétravail, du temps partiel ou du jobsharing. Ceux qui travaillent de manière autonome ne doivent plus être entravés par une bureaucratie obsolète. Les Jeunes Libéraux-Radicaux de Suisse demandent donc pour les employés qui peuvent déterminer eux-mêmes une part significative de leur temps de travail : le travail dominical en télétravail doit être possible sans autorisation. Ils doivent également être autorisés à effectuer leur temps de travail journalier autorisé par la loi dans une plage de 17 heures, ce qui implique une adaptation du temps de repos légal pour permettre une réelle flexibilité. En outre, ils exigent que le modèle de l’horaire annualisé soit étendu à toutes les professions compatibles avec le télétravail. À ce jour, ce modèle n’est autorisé que dans les secteurs du conseil, de la fiducie et de la fiscalité. Jonas Lüthy, président des Jeunes Libéraux-Radicaux Suisses, déclare : « La loi sur le travail est en grande partie un vestige du passé. Une modernisation s’impose depuis longtemps, dans l’intérêt tant des employés que des employeurs. La flexibilisation du travail dominical et de la plage horaire journalière pour toutes les professions télétravaillables, ainsi que l’élargissement de l’horaire annualisé, renforcent l’autonomie individuelle et ouvrent de nouvelles perspectives pour concilier vie professionnelle et vie privée. Nous créons ainsi des modèles de travail appréciés notamment par la jeune génération et renforçons en plus la compétitivité de notre économie. »

 

Horaires d’ouverture des magasins : L’État n’a pas à s’en mêler

Les horaires d’ouverture actuels sont des reliques d’un dirigisme étatique dépassé. Les consommateurs veulent faire leurs achats de manière flexible – aussi le soir ou le dimanche. Mais la législation contraint les entreprises à un carcan obsolète. Jonas Lüthy précise : « L’État n’a pas à décider quand un magasin ouvre – ce sont les consommateurs et les entrepreneurs qui le font le mieux. Il est grand temps de libérer le commerce de détail de ce carcan bureaucratique et d’accorder plus de liberté aux consommateurs comme aux entreprises. » Les Jeunes Libéraux-Radicaux exigent donc, dans un premier temps, d’augmenter le nombre de dimanches de vente sans autorisation nécessaire de 4 à au moins 12 par an. Dans un second temps, les horaires d’ouverture doivent être totalement libéralisés en supprimant notamment les lois cantonales en la matière.

 

Travailler plus longtemps : ceux qui continuent doivent être récompensés

Le modèle de retraite actuel ne correspond plus à une société de plus en plus diversifiée et individualisée. Ceux qui veulent partir plus tôt à la retraite doivent pouvoir le faire. Ceux qui souhaitent continuer à travailler doivent être récompensés. L’âge de la retraite doit enfin s’adapter à la réalité – et non l’inverse. Jonas Lüthy réclame : « En plus d’un relèvement de l’âge de référence pour garantir nos retraites, le travail au-delà de l’âge ordinaire de la retraite doit être fiscalement encouragé : les revenus issus d’une activité professionnelle ne doivent plus être imposés. » Cela garantit non seulement la stabilité financière de nos retraites, mais permet aussi une intégration à long terme des spécialistes sur le marché du travail. Le monde du travail appelle à plus de liberté et de responsabilité individuelle.

Pour les Jeunes Libéraux-Radicaux, c’est évident : des réformes sont nécessaires.

Adieu les droits de douane agricoles : plus que jamais nécessaires !

Le président américain Trump a déclenché une guerre commerciale. Contre la Suisse, des droits de douane « réciproques » exorbitants de 31 % devraient être appliqués. Or, la Suisse a unilatéralement supprimé, en 2024, l’ensemble des droits de douane industriels vis-à-vis de tous les pays. Dans ce contexte, le régime douanier mis en place par le gouvernement américain à l’encontre de la Suisse apparaît non seulement incompréhensible, mais surtout arbitraire, notamment en ce qui concerne le calcul du déficit commercial.

 

731 francs de droits de douane pour 100 kg de tomates cerises ?!

Dans le débat sur les options possibles face aux États-Unis, deux sujets ont été évoqués dans les documents publiés par la Maison-Blanche : la taxe sur les films (dite « Lex Netflix ») et les droits de douane agricoles. À propos de la taxe sur les films : aussi absurde soit-elle, les marges de manœuvre politiques pour y remédier sont très faibles – le peuple suisse vient tout juste de se prononcer lors d’une votation. La situation est tout autre pour les droits de douane agricoles, où une réforme est depuis longtemps nécessaire : en 2023, les droits agricoles suisses atteignaient en moyenne 28,5 %, un sommet mondial – presque trois fois plus élevés qu’au sein de l’Union européenne (10,8 %) et près de six fois plus qu’aux États-Unis (5 %). Jonas Lüthy, président des Jeunes Libéraux-Radicaux Suisses, déclare : « La politique de fermeture dans le secteur agricole est dictée par les lobbys et a complètement déraillé. Un exemple frappant est le droit de douane suisse de 731 francs sur 100 kilogrammes de tomates cerises importées. En freinant la concurrence, ces droits nuisent à l’agriculture elle-même et contrecarrent une production alimentaire plus écologique. Le protectionnisme agricole est dépassé politiquement – s’il peut être aboli tout en améliorant nos relations avec les États-Unis, c’est un double gain. »

 

Accords de libre-échange : les droits agricoles nous coûtent l’avenir

Depuis des années, les droits de douane agricoles bloquent la conclusion d’accords de libre-échange importants et font obstacle à une politique extérieure ambitieuse. Des accords clés, comme la participation au partenariat transpacifique global (CPTPP), échouent à cause des barrières douanières protectionnistes du secteur agricole. Un exemple particulièrement révélateur est la tentative de conclure un accord bilatéral de libre-échange avec les États-Unis. La Suisse a lancé plusieurs tentatives au cours des dernières décennies. Mais après quelques cycles de discussions, les négociations ont été suspendues – en dernier lieu en 2006 – en raison de divergences insurmontables concernant le secteur agricole. Avec sa politique douanière agricole, la Suisse hypothèque ses chances d’obtenir de meilleures conditions d’accès au marché et des avantages économiques. Selon Avenir Suisse, les coûts économiques de cette politique, liés au frein mis au commerce international, s’élèvent à 3,1 milliards de francs suisses par an, auxquels s’ajoutent 275 millions de francs de coûts supplémentaires liés aux importations. Il convient de souligner que ces coûts économiques, même estimés de façon conservatrice, n’ont rien à voir avec les revenus générés par les droits de douane. En 2023, les recettes douanières issues des produits agricoles ne représentaient que 664 millions de francs, un montant modeste… que les consommateurs suisses doivent payer.

 

Coûteux et antisocial : les droits agricoles frappent les plus faibles

Les droits de douane sont, par nature, régressifs – ils augmentent les prix des produits et pèsent donc davantage sur les ménages à faibles revenus. C’est particulièrement problématique pour des biens indispensables comme les aliments. Tandis que les personnes aisées peuvent supporter les prix plus élevés, les ménages modestes en subissent les conséquences de plein fouet. Les droits agricoles accentuent les inégalités en Suisse de manière évitable et contribuent à la hausse du coût de la vie. Résultat : les prix alimentaires en Suisse sont près de 60 % plus élevés que la moyenne européenne.

En observant les dépenses par ménage, on constate que l’isolement du marché entraîne plus de 700 francs de surcoût par an pour des aliments plus chers. En résumé : les droits agricoles sont coûteux et injustes. Ce sont, littéralement, les plus faibles qui en paient le prix.

 

Protection illusoire, affaiblissement réel : l’agriculture suisse

Enfin, même l’agriculture suisse elle-même n’est qu’un faux bénéficiaire de cette politique douanière. Le contrôle et la fermeture ciblés du marché agricole suisse nuisent à la compétitivité et à la capacité d’innovation du secteur. En outre, selon une étude de l’OCDE, seule une faible part du bénéfice économique du protectionnisme agricole revient aux agriculteurs eux-mêmes. La plus grande partie profite aux étapes en amont et en aval de la chaîne de valeur – par exemple, le commerce. Cela fait des mesures de protection des frontières des instruments très inefficaces, avec de lourdes pertes de rendement. L’ouverture du secteur agricole en Autriche ainsi que la libéralisation du commerce du fromage entre la Suisse et l’Union européenne montrent de manière exemplaire que tous les acteurs peuvent profiter du libre-échange.

 

La solution : ouverture progressive du marché, pas de protectionnisme douanier

Jonas Lüthy, président des Jeunes Libéraux-Radicaux Suisses, souligne : « Indépendamment de la guerre douanière de Trump : il est temps de réévaluer la politique douanière agricole de la Suisse. Au lieu d’étrangler la population avec des prix alimentaires excessifs et de compromettre des négociations de libre-échange cruciales, nous devons ouvrir le marché de manière résolue. Les droits de douane agricoles suisses doivent être supprimés progressivement sur 10 ans. » Pour les Jeunes Libéraux-Radicaux, c’est clair : la protection des frontières agricoles doit être réduite progressivement, avec une phase de transition d’environ 10 ans, afin que les consommateurs et producteurs suisses bénéficient pleinement des avantages du libre-échange. Même dans une optique de sécurité alimentaire, l’objectif ne doit pas être un taux élevé d’autosuffisance, mais plutôt une sécurité d’approvisionnement élevée.

Assemblée annuelle à Davos : 200 francs de redevance obligatoire pour la SSR, c’est assez !

Lors du congrès annuel des Jeunes Libéraux-Radicaux Suisse à Davos, le mot d’ordre en faveur de l’initiative de réduction de moitié de la redevance SSR (« Initiative SSR ») ainsi que le rejet de l’initiative sur les crèches ont été adoptés. De plus, Pauline Blanc (VD) a été élue vice-présidente en remplacement de Daniel Mitric, qui quitte ses fonctions.

De nombreux jeunes libéraux-radicaux se sont réunis à Davos ce week-end pour l’assemblée annuelle. Aux côtés des quelque 250 membres du parti venus de toute la Suisse, les Jeunes Libéraux-Radicaux Suisse ont eu l’honneur d’accueillir, entre autres, Dr Severin Schwan, président du conseil d’administration de Roche, l’ancien Conseiller fédéral Kaspar Villiger, la présidente du Conseil national Maja Riniker et le président du Conseil des États Andrea Caroni.

 

Un oui à l’initiative SSR

Les Jeunes Libéraux-Radicaux Suisse ont adopté le mot d’ordre en faveur de l’initiative SSR, car 200 francs, c’est assez ! L’offre de la SSR ne répond que partiellement aux besoins d’information des jeunes. Ces derniers sont pourtant contraints de financer un service qu’ils utilisent peu, ce qui entraîne une redistribution inacceptable en faveur des générations plus âgées. Il est grand temps de freiner cette redevance obligatoire !

 

Un non à l’initiative sur les crèches

La conciliation entre vie professionnelle et vie familiale est une question essentielle pour les jeunes. Cependant, la solution proposée par les initiateurs de l’initiative sur les crèches – une distribution de fonds fédéraux selon le principe de l’arrosoir – n’a pas convaincu les délégués. L’initiative va à l’encontre de la répartition actuelle des compétences entre la Confédération, les cantons et les communes et entraînerait des coûts exorbitants pour la Confédération. Par conséquent, les Jeunes Libéraux-Radicaux Suisse ont adopté à l’unanimité le mot d’ordre contre cette initiative.

 

Pauline Blanc élue vice-présidente

Les Jeunes Libéraux-Radicaux ont élu Pauline Blanc (VD) en tant que nouvelle vice-présidente. Âgée de 23 ans, elle a étudié le droit à l’Université de Lausanne. Après avoir été membre du Comité des Jeunes Libéraux-Radicaux Vaud, Pauline Blanc est membre au niveau national. Conseillère communale à Lausanne, elle déclare :

« Je me réjouis énormément de relever ce défi et remercie la base du parti pour la confiance qu’elle m’accorde ! Les idées libérales rencontrent parfois des difficultés à se faire entendre, alors que les ennemis de la liberté gagnent du terrain. Il est donc de mon devoir de transmettre nos valeurs aux jeunes. Nous avons les meilleures solutions – prouvons-le ! »

Pauline Blanc succède au Tessinois Daniel Mitric, qui, après deux ans en tant que vice-président, a choisi de ne pas se représenter. Le parti le remercie chaleureusement pour son engagement en faveur de la liberté. Tous les autres membres du comité ont été reconduits dans leurs fonctions à l’unanimité.

Colonel Pfister, la capacité de défense doit être imposée !

Les Jeunes Libéraux-Radicaux suisses félicitent M. Pfister pour son élection au Conseil fédéral. La répartition des départements est désormais claire : le nouveau conseiller fédéral du Centre doit remettre en ordre le Département de la Défense (DDPS) – la réussite est impérative. Les enjeux sont trop importants.

 

Insécurité transatlantique : une Suisse sans protection sous pression
Martin Pfister doit agir, car la sécurité européenne est sous une pression extrême. La nouvelle administration américaine laisse planer un doute sérieux quant à son engagement militaire en faveur de l’Europe. Cette situation est d’autant plus préoccupante que l’Europe – et en son cœur la Suisse – a échoué à construire une infrastructure de sécurité suffisante. La capacité de défense de la Suisse, en tant que pays neutre et armé, doit être rétablie au plus vite.

 

Augmenter les dépenses de défense à au moins 2 % du PIB !
Seul un pays sûr permet à ses citoyens de s’épanouir librement. C’est pourquoi garantir la sécurité est la mission première d’un État libéral. Pour protéger la Suisse et restaurer sa capacité de défense, les Jeunes Libéraux-Radicaux suisses exigent davantage de fonds pour l’armée : d’ici 2030, le budget de la défense doit atteindre au moins 2 % du PIB. Un conseiller fédéral Pfister de premier ordre ne pourra réussir que si le Parlement lui alloue les ressources nécessaires.

 

Plus de défense, moins de subventions !
La restauration de la capacité de défense ne doit pas être financée par de nouvelles taxes. Le rapport sur les subventions de l’Institut de politique économique (IWP) révèle que, pour 2023, environ 38 milliards de francs de subventions sont, d’un point de vue théorique, discutables voire superflues, générant plus de nuisances que de bénéfices. Ainsi, en analysant le budget fédéral de 86.5 milliards de francs, on constate qu’un espace financier existe bel et bien, mais que la volonté politique manque pour accorder à la sécurité de la population suisse la priorité qu’elle mérite. Tous les acteurs, des chasseurs de subventions de gauche aux lobbies agricoles, doivent désormais accepter que l’ère des dividendes de la paix est révolue. Poursuivre comme auparavant ne doit plus être une option.

 

Jonas Lüthy, président des Jeunes Libéraux-Radicaux suisses, déclare : « De la capacité de défense suisse, il ne reste pratiquement plus rien. Le conseiller fédéral Pfister a la responsabilité de remettre de l’ordre au DDPS et de garantir que la Suisse puisse à nouveau se défendre militairement. Pour y parvenir, nous, Jeunes Libéraux-Radicaux, exigeons qu’au moins 2 % du PIB soient investis dans l’armée d’ici 2030. Il est également clair que cette restauration de notre capacité de défense ne doit pas être financée par de nouvelles taxes, car la Confédération dispose déjà de fonds en suffisance. »

 

Enfin, les Jeunes Libéraux-Radicaux remercient les rares candidats du Centre, Martin Pfister et Markus Ritter, d’avoir accepté de se porter candidats et d’assumer des responsabilités pour la Suisse. Nous souhaitons au conseiller fédéral Pfister beaucoup de force et de succès dans sa nouvelle fonction.

La révolution du vélo-cargo n’a pas lieu : les électeurs suisses rejettent le projet de pauvreté des jeunes verts !

L’initiative sur la responsabilité environnementale exigeait une réduction drastique de 67% de la consommation de ressources en seulement dix ans. Cela aurait non seulement réduit massivement la prospérité de la Suisse, mais aurait également nécessité des mesures coercitives extrêmes, déstabilisant ainsi l’économie et la société. Aujourd’hui, seuls des pays comme l’Afghanistan, Haïti ou Madagascar remplissent ces exigences – non pas en raison d’une innovation durable, mais en raison de leur faible niveau de prospérité. Les électeurs suisses ont bien fait d’enterrer l’initiative des Jeunes Verts en toute clarté.

 

La campagne des Jeunes Libéraux-Radicaux a convaincu

Avec leur campagne sur la police du climat, les Jeunes Libéraux-Radicaux Suisses ont montré quelles seraient les conséquences d’une acceptation de l’initiative dans la vie quotidienne. Le personnage de la campagne, la policière du climat, a été établi comme symbole largement efficace pour les mesures de contrainte étatiques qui menacent. Il a ainsi été possible de montrer comment notre quotidien aurait été bouleversé après l’acceptation hypothétique de l’initiative sur la responsabilité environnementale, respectivement quelles auraient été les restrictions drastiques qui nous auraient menacé. Malheureusement, la police climatique reste d’actualité au-delà du dimanche de la votation. Les Verts de gauche ne manqueront pas une occasion de vouloir intervenir dans la vie de la population suisse par des prescriptions et des interdictions. Les Jeunes Libéraux-Radicaux continueront de s’y opposer avec engagement.

 

Résultat très clair : la révolution des vélos-cargos n’a pas eu lieu

Jonas Lüthy, président des Jeunes Libéraux-Radicaux Suisses, évalue le résultat provisoire de la votation comme suit : « Jusqu’à présent, les citoyens suisses ont généralement reconnu que les initiatives dépassaient largement leur objectif et avaient un effet contre-productif, le résultat n’est donc pas très surprenant. Néanmoins, ce résultat clair est extrêmement réjouissant. Il est clair que la population suisse n’est pas intéressée par une révolution verte des vélos-cargos. Il faut continuer à s’attaquer aux défis du changement climatique et les résoudre avec des idées adaptées à la réalité. »

 

La voie est libre pour une politique climatique libérale

Par le passé déjà, la Suisse a montré que croissance économique et protection du climat n’étaient pas contradictoires : Depuis 1990, la Suisse a plus que doublé sa création de valeur industrielle grâce au progrès et à l’innovation, tout en réduisant ses émissions de près de la moitié. Les Jeunes Libéraux-Radicaux Suisses soutiennent les engagements que la Suisse a pris en signant l’Accord de Paris. Ceux-ci doivent être mis en œuvre en tenant compte de la transparence des coûts et du principe du pollueur-payeur. Contrairement à ce qu’aurait entraîné l’initiative, la politique climatique suisse doit être effectivement durable et pouvoir être soutenue par toutes les couches de la société.

L’initiative pour la responsabilité environnementale catapulte la Suisse à l’Âge de pierre

Le 9 février 2025, les électeurs suisses voteront sur l’initiative sur la responsabilité environnementale, lancée par les Jeunes Verts. Avec cette initiative, des restrictions drastiques menacent. En l’espace de dix ans, la Suisse devrait réduire sa consommation de ressources de plus de deux tiers. Le Conseil fédéral et le Parlement rejettent ce projet extrême sans contre-projet. Afin de mettre en évidence les vastes conséquences négatives de l’initiative, les Jeunes Libéraux-Radicaux Suisses ont mené une action sur la Place fédérale.

 

Action sur la Place fédérale

Jeudi matin, les Jeunes Libéraux-Radicaux Suisses ont mené une action sur la Place fédérale. Symboliquement, une mise en scène de l’Âge de pierre a permis d’illustrer les conséquences terribles qu’aurait l’acceptation de l’initiative pour la population. Melanie Racine, vice-présidente des Jeunes Libéraux-Radicaux Suisses, constate : « Avec la mise en scène de l’Âge de pierre, nous illustrons à quel point les exigences de l’initiative sur la responsabilité environnementale sont utopiques et extrêmes. Une acceptation de l’initiative catapulterait la Suisse à l’Âge de pierre. Elle ne nuit pas seulement à l’économie, mais entraîne aussi une perte massive de prospérité, de qualité de vie et de perspectives d’avenir ».

 

Initiative utopique de l’Âge de pierre

L’initiative pour la responsabilité environnementale exige que la population et l’économie réduisent leur consommation de ressources de telle sorte que les limites planétaires ne soient plus dépassées d’ici 2035. Aujourd’hui, seuls des États comme l’Afghanistan, Haïti ou Madagascar remplissent les exigences de l’initiative. Cela s’explique par leur faible niveau de prospérité et non par une utilisation efficace des ressources. La performance économique de ces pays est en moyenne 80 fois inférieure à celle de la Suisse. Si la Suisse doit également atteindre ce niveau, cela implique des mesures de contrainte extrêmes. Celles-ci détruisent l’économie et nuisent à la population.

 

La responsabilité plutôt que l’idéologie

La Suisse va de l’avant : elle a plus que doublé sa création de valeur industrielle depuis 1990, tout en réduisant ses émissions de près de moitié. Grâce au progrès et à l’innovation, nous respectons de plus en plus les limites planétaires. Mais cette évolution ne peut pas être imposée en quelques années sans accepter des reculs drastiques. L’initiative met en péril la prospérité de la Suisse, un pays très innovant qui contribue à la lutte contre le changement climatique. C’est pourquoi il faut rejeter cette initiative utopique.

Initiative de la JS : Que fait encore le PS au Conseil fédéral ?

Le Conseil fédéral a confirmé aujourd’hui son rejet, déjà décidé en mai, de l’initiative des Jeunes socialistes pour un impôt sur les successions et a adopté un message à ce sujet. Les Jeunes Libéraux-Radicaux Suisses soutiennent la position du Conseil fédéral face à cette demande idéologique et de lutte des classes.

 

Soutien scandaleux par un parti du Conseil fédéral : que fait encore le PS au Conseil fédéral ?

Malgré le rejet de l’initiative de la Jeunesse socialiste par le Conseil fédéral, le positionnement des socialistes en tant que parti au Conseil fédéral est très discutable. Les chefs du PS Cédric Wermuth et Mattea Meyer ne font pas mystère de leurs convictions socialistes : Alors que nos pays voisins sont économiquement en crise et que l’Europe se dirige vers une récession, les camarades frappent le modèle de réussite suisse avec un marteau et une faucille. Jonas Lüthy, président des Jeunes Libéraux-Radicaux Suisses, constate : « En soutenant l’initiative populaire des Jeunes Socialistes, les socialistes approuvent un projet qui met en péril des milliers d’emplois et provoque des dommages à hauteur de plusieurs milliards. C’est indigne d’un parti du Conseil fédéral ». Au lieu de flirter avec leur section de jeunes et le camarade Marx, les chefs du PS devraient réfléchir à la possibilité d’accéder à la revendication des JS et de quitter le Conseil fédéral.

 

Les entreprises familiales suisses en danger

Aucune exception à l’imposition, comme le demande l’initiative de la JS, n’est prévue, ni pour la transmission d’entreprises, ni pour les donations à des organisations d’utilité publique ou aux pouvoirs publics. Le fait que l’héritage ou la donation d’entreprises familiales d’une valeur supérieure à 50 millions de francs soit également imposé à 50% au minimum est particulièrement décisif pour l’économie. Dans la plupart des cas, cela devrait conduire au démantèlement de ces entreprises en raison de l’absence de liquidités.

 

Perte d’attractivité de la Suisse – menace de départ

Les deux tiers de l’impôt fédéral direct sont aujourd’hui générés par les quelque 5 pour cent de contribuables les plus aisés. En ce qui concerne l’impôt sur la fortune, on estime que plus de 44 pour cent des revenus proviennent des 1 pour cent les plus fortunés de la population. Le départ de ces personnes n’entraînerait pas seulement des pertes fiscales massives pour la Confédération, les cantons et les communes, mais mettrait aussi gravement en péril l’attractivité de la place économique suisse. Des pertes d’emplois et un recul du volume des investissements en seraient les conséquences tragiques.

 

Clause de rétroactivité préjudiciable – la classe moyenne paie les pertes fiscales

Comme l’initiative doit entrer directement en vigueur dès son acceptation et que la Confédération et les cantons doivent ordonner des mesures rétroactives pour éviter que l’impôt ne soit contourné, l’initiative a déjà un effet anticipé négatif. Les personnes concernées planifient déjà leur départ pour échapper à la menace d’expropriation. L’initiative conduit en premier lieu à l’élimination du substrat fiscal et atteint donc déjà exactement le contraire de ce qui est souhaité. Si les contribuables les plus performants sont chassés, il n’en résultera pas des milliards de recettes pour lutter contre le changement climatique, mais au contraire des pertes fiscales sensibles qui devront être compensées par la classe moyenne.

 

Les Jeunes Libéraux-Radicaux Suisses s’opposent fermement à la mise en danger de la compétitivité et des emplois et mèneront une lutte engagée contre cette initiative de spoliation.

Lutte contre l’antisémitisme : Les Jeunes Libéraux-Radicaux reconnaissent la définition de l’antisémitisme de l’IHRA et appellent les autres jeunesses de partis à agir !

L’augmentation de l’antisémitisme en Suisse inquiète : Les Jeunes Libéraux-Radicaux Suisses adoptent la définition officielle de l’antisémitisme de l’IHRA et demandent aux autres jeunesses de partis de lutter contre ce phénomène.

 

L’antisémitisme augmente : l’année dernière, la Fédération Suisse des Communautés Israélites (FSCI) a recensé 155 incidents antisémites, soit une augmentation massive et sans précédent par rapport à l’année précédente (2022 : 57). Les Jeunes Libéraux-Radicaux Suisses sont profondément préoccupés par la recrudescence de l’antisémitisme en Suisse, qui se manifeste malheureusement également par des agressions réelles et des attaques graves. L’antisémitisme n’a pas sa place dans notre société. C’est pourquoi les Jeunes Libéraux-Radicaux Suisses ont décidé, en tant que première jeunesse de parti en Suisse, de reconnaître officiellement la définition de travail de l’antisémitisme formulée par l’International Holocaust Remembrance Alliance (IHRA). Le comité du parti a adopté à l’unanimité la définition suivante lors de sa dernière séance :

 

“L’antisémitisme est une certaine perception des Juifs qui peut se manifester par une haine à leur égard. Les manifestations rhétoriques et physiques de l’antisémitisme visent des individus juifs ou non et/ou leurs biens, des institutions communautaires et des lieux de culte.”

 

Cette définition servira à l’avenir aux Jeunes Libéraux-Radicaux, notamment pour enregistrer de manière cohérente et systématique les incidents antisémites, les rendre comparables et prendre des décisions fondées sur des bases objectives. Ces dernières années, plusieurs partis suisses ont adopté cette définition, dont le PLR, les Vert’libéraux, Le Centre ainsi que le PS. Malheureusement, les Verts et l’UDC n’ont pas encore pris de décision officielle à ce sujet.

 

Nous appelons tous les partis à adopter la définition de l’IHRA et à donner ainsi un signal et des limites claires contre l’antisémitisme.

 

Jonas Lüthy, président des Jeunes Libéraux-Radicaux Suisses, souligne : « La recrudescence des incidents à motivation antisémite m’inquiète profondément. Avec l’adoption de la définition officielle de l’antisémitisme de l’IHRA, nous envoyons un signal fort contre l’antisémitisme. En tant que jeunes générations, nous avons la responsabilité de construire un avenir sans antisémitisme. Les autres partis doivent maintenant prendre leurs responsabilités. »

En finir avec le financement étatique de la politique : les Jeunes Libéraux-Radicaux demandent l’arrêt des subventions pour les partis et les syndicats de jeunes afin d’atteindre les objectifs du Conseil fédéral en matière d’économies

La Confédération doit faire des économies ! Pour la mise en œuvre concrète de cet objectif, le Conseil fédéral a présenté en septembre diverses, parmi lesquelles nous trouvons la réduction de 10% des subventions pour l’encouragement des enfants et des jeunes. Les partis  et les syndicats de jeunes (par ex. les Jeunes Socialistes, les Jeunes UDC, la Jeunesse Unia, Travail.Suisse, mais aussi  les Jeunes Libéraux-Radicaux) font aussi partie des bénéficiaires de ces subventions fédérales.

 

Le Conseil suisse des activités de jeunesse (CSAJ) et d’autres associations demandent dans une pétition que la Conseil fédéral renonce à une réduction du crédit de la LEEJ. Mais si tout le monde monte au créneau dès qu’il est lui-même concerné, il ne sera pas possible de faire des économies. Par la suite, il faudrait inévitablement augmenter les impôts, ce que les Jeunes Libéraux-Radicaux veulent éviter à tout prix.

 

Les Jeunes Libéraux-Radicaux reconnaissent le rôle important des associations pour les enfants et les jeunes. Toutefois, pour atteindre l’objectif du Conseil fédéral, des coupes sont nécessaires. Les Jeunes Libéraux-Radicaux demandent donc que la Confédération supprime les subventions pour les partis et syndicats de jeunes sans les remplacer. Si les fonds qui leurs sont aujourd’hui alloués sont supprimés, la Confédération économisera plus d’un million de francs par an. Cela correspond à 14% des subventions selon l’art. 7, al. 2 de la LEEJ. Si l’on renonce à subventionner les organisations politique, il faudra économiser moins sur les autres types d’organisations de jeunes, comme les scouts par exemple. Les Jeunes Libéraux-Radicaux appellent l’ensemble des partis et syndicats de jeunes à se joindre à cette revendication.

 

Jonas Lüthy, président des Jeunes Libéraux-Radicaux Suisse, constate : « Les partis et syndicats de jeunes ne devraient plus être financés par l’argent du contribuable. Avec notre demande de suppression du soutien financier à ces organisations, tous les camps politiques seraient touchés de la même manière. » Lüthy poursuit : « Si toutes les organisations politiques jouent le jeu, nous pourrons contribuer ensemble à rétablir l’équilibre des finances publiques suisses sans imposer de charge supplémentaire aux contribuables. »

Action : les Jeunes Libéraux-Radicaux illustrent symboliquement le véritable agenda politique de la gauche dans le cadre de la votation de la réforme LPP

Les électeurs voteront le 22 septembre 2024 sur la réforme de la LPP, suite au référendum lancé par les syndicats. Depuis la collecte des signatures, le pays est marqué par une campagne post-factuelle contre la réforme. Symboliquement, les Jeunes Libéraux-Radicaux ont représenté le véritable agenda de la gauche sur la place fédérale.

 

Action médiatique sur la place fédérale

Mercredi matin, les Jeunes Libéraux-Radicaux ont mené une action médiatique sur la place fédérale. Une installation de grande envergure a permis de symboliser le système des trois piliers. À l’image des actions des dirigeants du PS, le système des trois piliers a été détruit. Cela illustre symboliquement l’attaque actuelle de la gauche contre le système des trois piliers dans le cadre de la campagne de votation sur la réforme de la LPP.

 

L’agenda de la gauche démasqué : torpiller le système des trois piliers pour une rente populaire

La stratégie de la gauche est transparente : les syndicats, le PS et les Verts s’en prennent au deuxième pilier avec une obstination remarquable. Ils tentent de donner une mauvaise image du système suisse des trois piliers et de bloquer la réforme de la prévoyance professionnelle. Ils souhaiteraient abolir le système des trois piliers qui a fait pourtant ses preuves. Leur but: une prévoyance populaire basée uniquement sur le premier pilier. Dans les faits, un rejet de la réforme LPP renforcerait de telles idées.

 

Mettons fin à cette campagne de votation malhonnête

Jonas Lüthy, président des Jeunes Libéraux-Radicaux Suisse, précise : « La campagne de votation menée avec malhonnêteté par les opposants à la LPP est un témoignage d’impuissance pour la gauche politique de notre pays. »

 

Les Jeunes Libéraux-Radicaux demandent aux opposants à la réforme de la LPP d’être dorénavant honnêtes avec les électeurs, également en ce qui concerne leur réel but. Pour un maintien du système des trois piliers, la réforme de la LPP est impérative. Jonas Lüthy : « Pour nous les jeunes en particulier, la réforme de la LPP rétablit l’équité dans la prévoyance vieillesse. Un oui est donc particulièrement important pour une prévoyance vieillesse durable en Suisse. »