Chaque année, les partis de gauche et les syndicats descendent dans la rue pour célébrer le 1er mai. Ce qu’il en reste souvent : chaos, déprédations et dérives idéologiques. En réalité, il y a peu de raisons de faire la fête pour la population active de ce pays : les atteintes toujours plus massives à la liberté économique étouffent les entreprises et leurs collaborateurs. Dans un contexte de guerres commerciales croissantes et d’érosion des atouts de la Suisse en tant que place économique, il est grand temps d’assouplir les restrictions parfois rigides du monde du travail. Plutôt que davantage de régulation, il faut plus de liberté – dans l’intérêt de tous. Dans un plan en trois points, les Jeunes Libéraux-Radicaux exigent un monde du travail moderne, où la performance est de nouveau valorisée, l’innovation facilitée et les opportunités accrues.
Un droit du travail flexible plutôt que des prescriptions rigides
Le monde du travail a fondamentalement changé – la loi sur le travail date, elle, d’une autre époque. Des règles rigides sur les horaires ne correspondent plus à la réalité du télétravail, du temps partiel ou du jobsharing. Ceux qui travaillent de manière autonome ne doivent plus être entravés par une bureaucratie obsolète. Les Jeunes Libéraux-Radicaux de Suisse demandent donc pour les employés qui peuvent déterminer eux-mêmes une part significative de leur temps de travail : le travail dominical en télétravail doit être possible sans autorisation. Ils doivent également être autorisés à effectuer leur temps de travail journalier autorisé par la loi dans une plage de 17 heures, ce qui implique une adaptation du temps de repos légal pour permettre une réelle flexibilité. En outre, ils exigent que le modèle de l’horaire annualisé soit étendu à toutes les professions compatibles avec le télétravail. À ce jour, ce modèle n’est autorisé que dans les secteurs du conseil, de la fiducie et de la fiscalité. Jonas Lüthy, président des Jeunes Libéraux-Radicaux Suisses, déclare : « La loi sur le travail est en grande partie un vestige du passé. Une modernisation s’impose depuis longtemps, dans l’intérêt tant des employés que des employeurs. La flexibilisation du travail dominical et de la plage horaire journalière pour toutes les professions télétravaillables, ainsi que l’élargissement de l’horaire annualisé, renforcent l’autonomie individuelle et ouvrent de nouvelles perspectives pour concilier vie professionnelle et vie privée. Nous créons ainsi des modèles de travail appréciés notamment par la jeune génération et renforçons en plus la compétitivité de notre économie. »
Horaires d’ouverture des magasins : L’État n’a pas à s’en mêler
Les horaires d’ouverture actuels sont des reliques d’un dirigisme étatique dépassé. Les consommateurs veulent faire leurs achats de manière flexible – aussi le soir ou le dimanche. Mais la législation contraint les entreprises à un carcan obsolète. Jonas Lüthy précise : « L’État n’a pas à décider quand un magasin ouvre – ce sont les consommateurs et les entrepreneurs qui le font le mieux. Il est grand temps de libérer le commerce de détail de ce carcan bureaucratique et d’accorder plus de liberté aux consommateurs comme aux entreprises. » Les Jeunes Libéraux-Radicaux exigent donc, dans un premier temps, d’augmenter le nombre de dimanches de vente sans autorisation nécessaire de 4 à au moins 12 par an. Dans un second temps, les horaires d’ouverture doivent être totalement libéralisés en supprimant notamment les lois cantonales en la matière.
Travailler plus longtemps : ceux qui continuent doivent être récompensés
Le modèle de retraite actuel ne correspond plus à une société de plus en plus diversifiée et individualisée. Ceux qui veulent partir plus tôt à la retraite doivent pouvoir le faire. Ceux qui souhaitent continuer à travailler doivent être récompensés. L’âge de la retraite doit enfin s’adapter à la réalité – et non l’inverse. Jonas Lüthy réclame : « En plus d’un relèvement de l’âge de référence pour garantir nos retraites, le travail au-delà de l’âge ordinaire de la retraite doit être fiscalement encouragé : les revenus issus d’une activité professionnelle ne doivent plus être imposés. » Cela garantit non seulement la stabilité financière de nos retraites, mais permet aussi une intégration à long terme des spécialistes sur le marché du travail. Le monde du travail appelle à plus de liberté et de responsabilité individuelle.
Pour les Jeunes Libéraux-Radicaux, c’est évident : des réformes sont nécessaires.